- stéatopyge
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stéatopyge [ steatopiʒ ] adj.• 1842; de stéato- et -pyge♦ Didact. Dont le tissu adipeux est très développé au niveau des fesses; qui a de très grosses fesses. « Son corset descendant très bas, selon la mode, la faisait paraître stéatopyge » (Apollinaire). La Vénus hottentote est stéatopyge. ⇒aussi callipyge.
● stéatopyge adjectif Qui présente de la stéatopygie.stéatopygeadj. Didac. Dont les fesses sont le siège d'importantes localisations graisseuses; qui a de très grosses fesses. Les femmes hottentotes et boschimanes sont stéatopyges.⇒STÉATOPYGE, adj.Qui est caractérisé par un développement exagéré du tissu adipeux des fesses; qui a de très grosses fesses. Les uns ont pensé que les populations aurignaciennes se rattachaient à la race boschimane, seul type humain dans lequel on observe à l'heure actuelle ces caractères stéatopyges (Hist. sc., 1957, p. 1490). Empl. subst. fém. Femme aux fesses énormes. L'étude des charmes particuliers de la fameuse Stéatopyge ou Vénus hottentote (G. DE WALLY, Nouvelle Revue ds FRANCE 1907).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1865 (LITTRÉ-ROBIN). Comp. des élém. formants stéato- « graisseux », gr. 
- de 
, 
« graisse », et -pyge « à fesses, à derrière », gr. -
de 
« fesse, derrière ».DÉR. Stéatopygie, subst. fém. Hypertrophie graisseuse du tissu des fesses; développement exagéré des fesses. Ces « Vénus », dont on a retrouvé de nombreux exemplaires dans les trois étages du paléolithique supérieur, sont grossièrement figurées et se distinguent par une stéatopygie prononcée (Hist. sc., 1957, p. 1490). V. hottentot ex. de Queneau. — [
]. — 1re attest. 1872 (LITTRÉ); de stéatopyge, suff. -ie.stéatopyge [steatɔpiʒ] adj.ÉTYM. 1834, dict. de Jourdan; 1842, Barré, « qui a la base de la queue formée d'une masse de graisse »; de stéat(o)-, et -pyge.❖♦ Didact. Dont le tissu adipeux est très développé au niveau des fesses; qui a de très grosses fesses. || La Vénus hottentote est stéatopyge (⇒ Callipyge).1 Son corset descendant très bas, selon la mode, la faisait paraître stéatopyge (…)Apollinaire, l'Hérésiarque…, p. 48.2 Les figures féminines sont ces étranges statuettes qui ont été nommées « vénus aurignaciennes » ou « figures stéatopyges » et dans lesquelles on a cherché un portrait des Paléolithiques. Au corps massif sont accrochés d'énormes seins, la tête est sans détails, les bras esquissés, les jambes courtes et schématiques terminent les cuisses en s'effilant.A. Leroi-Gourhan, le Geste et la Parole, t. II, p. 225-226.❖DÉR. Stéatopygie.
Encyclopédie Universelle. 2012.
